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l’art dans l’afrique australe
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plus que les indigènes aiment bien qu’on les connaisse par leurs noms, et pour les savoir il faut parfois user de circonlocutions, quitte à obtenir peut-être ce qu’une femme me donna pour réponse : « Regarde dans le registre de l’église et tu verras ! »


issachar

Ce n’est pas nous qui poussons les indigènes à prendre des noms bibliques ou des noms retentissants, comme ceux de Napoléon Sepagela, Pénélope Letsié ou Elisha Raphaël ; mais cela est quelquefois nécessaire, par exemple quand un néophyte répond au nom de Ntja (chien), ou de Hlohiloe (qui est détestée), ou Ntloheleng (laissez-moi tranquille), ou même aussi Ntsehiseng (faites-moi rire), ou à d’autres tout aussi aimables.