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blanc, d’abord par suite du manque de temps, puis nous avons eu, durant tout l’été qui se termine, un vent si violent que je n’ai pu m’en servir une seule fois.

Que de choses me raconte mon vieux parasol, que de souvenirs il réveille en moi, alors que je suivais les avis de mon
davida mpitso allant au culte le dimanche
bien-aimé maître Paul Flandrin ! C’est lui qui m’a servi dans maintes courses artistiques dans les environs de Paris, puis dans des voyages en Normandie et en Suisse ; je l’ai même planté en 1876 sur le sommet du Vésuve, de sorte que cette année-là le susdit volcan a été un peu plus haut que d’habitude.

Deux ans plus tard, les tombeaux des califes, près du Caire, ont pu voir sa silhouette et les eaux de la mer Morte refléter sa blancheur…

Il y avait environ vingt ans que je n’avais touché un pinceau, aussi me faut-il refaire un apprentissage qui est, somme toute, une source de jouissances précieuses et qui me rend reconnaissant envers les amis qui m’ont encouragé à m’y remettre.

Par exemple, il me manque des avis éclairés ; cependant les critiques d’art abondent, il y en a même de quoi faire rougir une bonne partie des membres de l’Association des artistes.

Les indigènes ne comprennent pas qu’on puisse faire des