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Au détour de la plaine où grandit Montréal,
Dans un site charmant, poétique, idéal,
Que longe le chemin de la Côte-des-Neiges,
Où du matin au soir serpentent les cortèges
Qui vont au rendez-vous de ceux qui ne sont plus,
Dans la déclivité d’un immense talus,
À l’ombre des bouleaux et des bosquets d’érables,
Se dressent les pans noirs, décrépits, misérables,
D’une ancienne masure effondrée et sans toit.