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Pour lui les beaux jours de printemps
N’ont pins ni reflets éclatants
Ni folle ivresse ;
L’homme que la vie a froissé
N’a qu’un printemps, c’est son passé,
C’est sa jeunesse !

Mais il est un baume odorant
Donné parfois au cœur souffrant
Par Dieu lui-même :
Ce doux baume, trop rare, hélas !
C’est l’assurance que là-bas
Quelqu’un nous aime !


Chicago, mars 1868.