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L’une est couleur de rose, et l’autre toute blanche ;
Leurs toits sont couverts,
Le printemps et l’été, comme d’une avalanche
De grands rameaux verts.

Sons le dais parfumé que leur font les vieux ormes,
Gracieux tableau,
Ou voit, dans le lointain, leurs élégantes formes
Se mirer dans l’eau.

Là l’amour et la joie ont fixé leur empire,
Et dans les échos
L’on entend se mêler de francs éclats de rire
Au chant des oiseaux.

Au dedans, l’on ne voit que merveilleuse choses,
Que riens enchanteurs ;
Et ce n’est, au dehors, que frais buissons de roses,
Et tapis de fleurs.