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l’art d’être une bonne mère

l’Église et tombe sous la sanction du code criminel. Le Paganisme a, malheureusement, méconnu cette obligation du respect de la vie de l’enfant ; l’avortement volontaire et l’infanticide sont de ces crimes qui souillaient le foyer domestique et déshonoraient la société ancienne. Mais, le Christianisme est venu mettre fin à ce mépris du droit le plus sacré et à l’égoïsme brutal qui l’inspirait. Désormais, l’être humain depuis sa conception sera protégé par ce précepte : « Tu ne tueras point. »

Pourtant, les annales criminelles des pays, même chrétiens, nous font voir que la plaie hideuse de l’infanticide ronge encore l’organisme social. Il suffit de la signaler à la femme qui écoute la voix de son cœur et de sa conscience pour lui inspirer l’horreur et la réprobation.

Recueillons plutôt les conseils de la science médicale pour assurer le bien-être physique et moral de la femme enceinte. Fidèlement suivis, ils seront profitables et à la mère et à l’enfant.

L’union de l’âme et du corps étant très étroite et très intime, il en résulte que les dispositions morales de l’âme influent sur la santé du corps et que les phénomènes phy-