ble, très légitime sans doute, mais manquant de mesure dans ses manifestations extérieures, secouent, bercent et accablent de caresses violentes un petit être frêle à l’organisme délicat et risquent ainsi de le rendre malade ou infirme quand ils veulent simplement lui prouver leur affection.
Anxieux de conserver la santé de notre progéniture, entourons-la d’une protection efficace contre le danger de la contamination, en la soustrayant du contact de personnes capables de lui communiquer le germe des maladies contagieuses.
Hélas ! le premier mot de la médecine familiale est presque toujours un calmant.
Le Bébé est-il agité ? A-t-il une digestion laborieuse ou souffre-t-il ? Aussitôt, on lui administre une dose de sirop ou de parégorique.
On oublie que ces remèdes brevetés sont trop souvent à base d’alcool, d’opium ou de morphine.
Sans le vouloir, ces mères inconscientes préparent l’alcoolique, le morphinomane, le narcotique, le déséquilibré de plus tard.
La femme a le plus grand rôle dans l’humanité : jeune fille elle se prépare à être