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l’art d’être une bonne mère

Le médecin de famille reprendra-t-il au foyer la place qu’il aurait dû toujours occuper ? Son action sera-t-elle toujours entravée à son insu par les conseils d’une grand’maman, d’une tante stérile ou d’une voisine prolifique ?

La compétence que donne l’expérience, le titre de mère de nombreux enfants ne suffit pas aux parents qui veulent sauver le fruit de leur union.

Combien de maladies de la digestion et de la nutrition sont causées par une suralimentation, due, hélas, à l’ignorance des mères !

Bébé pleure-t-il ? Vite, on lui donne du lait qui est une nourriture, et on oublie souvent de lui donner de l’eau et alors le petit ne se désaltère pas.

Nombre de maladies des voies respiratoires, bronchites, pneumonies, etc., sont causées par le moindre refroidissement chez le tout petit enveloppé trop chaudement.

Parfois, on prive même l’enfant de passer d’une chambre à l’autre par crainte d’un changement de température.

De même, des parents inexpérimentés n’écoutant que l’impulsion d’un amour sensi-