Page:Fréchette - L'Art d'être une bonne mère, 1923.djvu/16

Cette page a été validée par deux contributeurs.
14
l’art d’être une bonne mère

la conception et l’enfantement font courir, prétendent-ils, un grave péril à la vie de la mère, elles sont une cause d’affaiblissement, le point de départ de complications organiques, etc., etc.

Il ne peut en être ainsi, car l’Auteur de la nature fait bien tout ce qu’Il fait ; les lois qu’Il a établies sont pour protéger la vie et non pour provoquer la mort et par conséquent son action ne saurait être en défaut dans le fonctionnement de l’organisme essentiel à l’humanité. Un maître de la science médicale, le docteur Héricourt, nous affirme que la femme n’atteint au complet développement de son organisme et à l’épanouissement de sa santé qu’après son troisième enfant.

Un second motif invoqué pour n’avoir pas d’enfant ou pour en limiter le nombre est celui qu’on appelle « Le coût élevé de la vie ». Ayons confiance, Celui qui du haut du Ciel donne le soleil et la pluie à l’herbe des champs, nourrit les passereaux, Celui-là prendra davantage soin de ses enfants les héritiers de son royaume. Le Dieu qui multiplie les enfants autour de votre table, ne peut-il pas répéter sur cette table le miracle de la multiplication des pains ?…