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L'art d'être une bonne mère

que les élèves font à la maison : leçons à apprendre, devoirs à écrire, compositions à rédiger. Ici encore, se rappeler que l’école n’est que le prolongement du foyer domestique et la personne du maître : le dédoublement de celle du père de famille : aux deux endroits doit se faire le travail de l’étude ; par l’action combinée des deux éducateurs, il devrait aboutir aux résultats désirés.

Une fois sorti de l’école, l’adolescent n’a pas encore complété son bagage intellectuel, sa provision de science ; il devra poursuivre consciencieusement des études dont il ne possède que la clef. La noble ambition de chercher encore à savoir, la générosité dans l’effort, le recours au moyen de développer des connaissances rudimentaires, devront trouver une force et un appui auprès de ceux qui ont charge de préparer l’homme de demain. L’étudiant de l’Université et l’élève de l’école technique et autres, restent l’objet de la sollicitude paternelle, comme le débutant d’une classe élémentaire

« La mère n’a qu’un moyen de garder son autorité sur la pensée de son fils, c’est de lui parler à tous les âges la langue dont il sent le besoin, et, dans l’âge où il s’instruit, le langage du savoir. Qu’elle s’instruise donc, elle-même, pour lui, sinon pour elle. Si les aridités de certaines questions la découragent, ne se dira-t-elle pas