Page:Frébault - Apothicaire et perruquier.djvu/36

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
BOUDINET.

J’ai dit que j’ai donné ma parole à Plumoizeau !…

CHILPÉRIC.

Mais c’est moi, Plumoizeau !

BOUDINET, avec désespoir.

Je n’y comprends plus rien.

CHILPÉRIC, joyeusement.

Eh ! sans doute ! Je suis Plumoizeau, Chilpéric Plumoizeau… ma naissance est connue !… mes vœux sont ceux d’un simple perruquier !…

PLUMOIZEAU, frappant dans ses mains.

Bah ! est-ce que vous seriez le petit Chilpéric, le fils de mon oncle Plumoizeau de Carpentras ?

CHILPÉRIC, de même.

Est-ce que vous-même vous seriez le petit Théobule, le fils de mon oncle Plumoizeau de la Palisse ?

PLUMOIZEAU, se jetant dans ses bras.

Ah ! mon cousin ! (Il renverse la chaise.)

CHILPÉRIC, de même.

Ah ! mon cousin !