Page:Frébault - Apothicaire et perruquier.djvu/33

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
PLUMOIZEAU, triomphant.

Ah !

BOUDINET.

Que dis-tu ?

SEMPRONIA.

Écoutez !

PLUMOIZEAU.

Elle va prendre ma défense !… O bonheur !… je suis aimé !

SEMPRONIA, fait un signe à Chilpéric.
PREMIER COUPLET.
–––––––Une fillette ingénue
–––––––Rencontrait en son chemin,
–––––––Chaque matin dans la rue

(Elle indique Chilpéric.)

–––––––Un jeune homme à l’œil câlin !…

(Baissant tes yeux.)

–––––––Son regard peignait sa flamme
–––––––Bientôt la fille l’aima.

(Avec âme.)

–––––––L’aima de toute son âme.

(Vivement.)

–––––––C’est la vérité, papa

(A la deuxième et troisième fois.)

TOUS.
––––––––––––Papa.

(Boudinet fait un mouvement.)

DEUXIÈME COUPLET.
–––––––Mais un jour la jeune fille
–––––––Quitta le pays, hélas !
–––––––Et revint dans sa famille.
–––––––En regrettant Carpentras !
–––––––On voulait à la pauvrette
–––––––Donner un époux oui-da !

(Elle indique Plumoizeau, qui se rengorge.)