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LES CHOSES QUI S’EN VONT

crackers achetés et durs à se tuer avec. Les enfants eux, après l’école, trouveront toujours des pommes véreuses et des prunes vartes.

Aussi, je le répète, si je l’ai déjà dit, pourquoi faire des laiteries ? D’ailleurs, personne ne se pose plus cette question ; le problème est résolu, la réponse est trouvée : on n’en bâtit plus.

Il en reste bien encore quelques-unes debout par ci par là — des vieilles toutes décrépites — par habitude plutôt que par conviction. Mais, Dieu me pardonne ! savez-vous ce qu’on en fait ? Devinez ! Je vous gage que vous ne le trouverez pas tout seul. Vous ne trouvez pas ?… On y met les outils du jardinage et tout le drégail de la sucrerie…

Si c’est pas de valeur !…