aux portes du paradis, parés comme au jour de leur union, pour célébrer les grandes noces éternelles, couronnant et prolongeant sans fin celles commencées ici-bas.
À ce bonheur qu’ils avaient goûté ensemble, sur le même coin de terre et dans une si constante communion de vues et d’intérêts, le métier n’était pas étranger. Au cours de cette longue vie, il n’avait cessé de leur prodiguer les fruits de son industrie, les enveloppant pour ainsi dire dans l’atmosphère de ses bienfaits.
Le métier s’en va-t-il ? Si la chose était vraie, il y aurait là certes, le sujet d’une émouvante élégie, baignée de « purs sanglots » ; car si le métier n’en est plus « au printemps de la vie », ni même « dans la fleur de l’âge » il n’en est pas moins digne d’inspirer de sincères regrets.
Un moyen de se rendre compte si la nouvelle, causée probablement par des parlements en l’air, que le métier s’en va, est vraie, c’est d’aller voir chez nos contemporains, les armoires et les cof-