rantes auxquelles vient s’abreuver le progrès d’un peuple et loin desquelles il ne saurait que dégénérer en se déshonorant.
Être fidèle à Dieu ! Nos pères le furent admirablement, supérieurement, héroïquement ; soyons-le fièrement, généreusement, constamment.
Il n’est peut-être pas de chant plus doux aux oreilles du « canadien errant » que d’entendre sur des plages étrangères, parler ainsi de son pays : c’est un peuple de foi. C’est avec une sainte joie qu’il savoure toute la douceur réconfortante de ces paroles. Instinctivement alors, il se demande : À qui donc devons-nous d’avoir été préservés de la décadence qui fait les nations impies ? La réponse s’impose : c’est, après Dieu, au zèle de notre admirable épiscopat, fils et successeur de Mgr de Laval ; et, sous sa conduite, au dévouement inlassable des prêtres éducateurs et missionnaires dont les paroles en-