les Crapauds, vexés, « se traînent en hâte au pied de l’arbre où le Rossignol chante ».
UN CRAPAUD.
Engluons l’écorce avec nos petits bras,
Et bavons sur le pied de l’arbre !
(Ils rampent tous vers l’arbre.)
CHANTECLER, à un crapaud.
N’as-tu pas
Toi-même, pour chanter, Crapaud, une voix pure ?
LE CRAPAUD.
Oui… mais quand j’en entends une autre, je suppure !
LE GROS CRAPAUD, comme mâchonnant une écume.
Il nous vient sous la langue on ne sait quels savons,
Et…
(À son voisin.)
Tu baves ?
L’AUTRE.
Je bave !
UN AUTRE.
Il bave…
TOUS.
Nous bavons !
UN CRAPAUD, passant tendrement son bras autour du cou d’un retardataire.
Viens baver !
LE GROS CRAPAUD, caressant la tête d’un petit.
Bave !
Et, là-dessus, l’on nous sert une villanelle où reviennent six fois de suite, en refrain, les deux vers suivants :
C’est nous qui sommes les Crapauds !
.........................
Nous crevons dans nos vieilles peaux ! (sic)
Je ne sais pas exactement quel effet ces vers font à la lecture. Au théâtre, cela donne tout simplement l’impression d’une immense bouffonnerie.