Page:Fournier - Mon encrier (recueil posthume d'études et d'articles choisis dont deux inédits), Tome I, 1922.djvu/213

Cette page a été validée par deux contributeurs.
198
MON ENCRIER

dans le conflit actuel. » — « Le territoire canadien n’est nullement exposé… » — « La Grande-Bretagne elle-même court dans cette guerre un minimum de danger… » Supériorité écrasante de sa flotte. Sur terre elle paraît se désintéresser à peu près entièrement de la lutte. « Tandis que les naïfs Canadiens ne rêvent que batailles et carnages…, les représentants du commerce anglais… s’apprêtent à recueillir partout les dépouilles de l’industrie allemande paralysée. » — Le Canada « n’avait aucune raison directe d’intervenir dans le conflit. Il en avait de très graves de s’abstenir… » — Conséquences désastreuses qu’aura pour lui cette intervention. — Enfin, sachons, nous aussi, à l’imitation des Anglais, pratiquer l’« égoïsme national » : c’est ainsi que nous nous conduirons tout à la fois en hommes intelligents et en bons patriotes.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .