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THÉORIE DE LA CHALEUR.

La valeur la plus générale de ne peut pas contenir plus d’une fonction arbitraire en  : car il est évident, par la forme même de l’équation, que si l’on connaissait en fonction de la valeur de qui répond à toutes les autres valeurs de qui répondent aux valeurs successives de seraient déterminées. On aura donc, pour exprimer l’équation

On désigne par l’expression


c’est-à-dire que, pour former la valeur de il faudrait développer, selon les puissances de la quantité


et écrire ensuite au lieu de en considérant les exposants de comme des indices de différentiation. En effet, cette valeur de étant différentiée par rapport à seulement, on a


Il serait inutile de multiplier ces applications d’un même procédé. Pour les équations très-simples, on peut se dispenser des expressions abrégées ; mais, en général, elles suppléent à des calculs très-composés. Nous avons choisi pour exemple les équations précédentes, parce qu’elles se rapportent toutes à des phénomènes physiques dont l’expression analytique est analogue à celle du mouvement de la chaleur. Les deux premières, et appartiennent à la théorie de la chaleur ; et les trois suivantes, à des questions dynamiques ; la dernière, exprime ce que serait