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THÉORIE DE LA CHALEUR.

très-petite par rapport à l’autre. Mais de ce que le rapport est une très-petite fraction, on ne peut pas conclure que l’exponentielle devienne égale à ou n’en diffère que d’une quantité très-petite par rapport à sa propre valeur. Il ne faut point considérer les valeurs relatives de et mais seulement la valeur absolue de Pour que l’on puisse réduire l’intégrale exacte à l’équation

il est nécessaire que la quantité

dont la dimension est 0, soit toujours un nombre fort petit. Si l’on suppose que la distance de l’origine au point m dont on veut déterminer la température est très-grande par rapport à l’étendue de la partie qui a été d’abord échauffée, on examinera si la quantité précédente est toujours une très-petite fraction Il faut que cette condition soit satisfaite, pour que l’on puisse employer l’intégrale approchée mais cette équation ne représente point l’état variable de la partie de la masse qui est très-distante du foyer. Elle donne au contraire un résultat d’autant moins exact, toutes choses d’ail-