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CHAPITRE VIII.
DU MOUVEMENT DE LA CHALEUR DANS UN CUBE
SOLIDE.

333.

Il nous reste encore à faire usage de l’équation

(a)


qui représente le mouvement de la chaleur dans un solide de forme cubique exposé à l’action de l’air, (section IV du chapitre II, page 119) On choisira en premier lieu pour la valeur très-simple et en substituant dans la proposée, on aura l’équation de condition la lettre désignant le coëfficient Il suit de là que si l’on met au lieu de des quantités quelconques, et si l’on prend pour la quantité la valeur précédente de satisfera toujours à l’équation aux différences partielles. On aura donc l’équation L’état de la question exige aussi que si change de signe, et si et demeurent les mêmes, la fonction ne change point ; et que cela ait aussi lieu par rapport à et par rapport à  : or la valeur de satisfait évidemment à ces conditions.