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CHAPITRE III.

On trouverait encore les mêmes résultats si la section, à l’origine, au lieu d’être terminée comme dans l’hypothèse actuelle par une droite parallèle à l’axe des avait une figure quelconque formée de deux parties symétriques. On voit donc que les valeurs particulières


prennent leur origine dans la question physique elle-même, et ont une relation nécessaire avec les phénomènes de la chaleur. Chacun d’eux exprime un mode simple suivant le quel la chaleur s’établit et se propage dans une lame rectangulaire, dont les côtés infinis conservent une température constante. Le système général des températures se compose toujours d’une multitude de systèmes simples, et l’expression de leur somme n’a d’arbitraire que les coëfficients etc.

192.

On peut employer l’équation pour déterminer toutes les circonstances du mouvement permanent de la chaleur dans une lame rectangulaire échauffée à son origine. Si l’on demande, par exemple, quelle est la dépense de la source de chaleur, c’est-à-dire, quelle est la quantité qui, pendant un temps donné, pénètre à travers la base A et remplace celle qui s’écoule dans les masses froides B et C ; il faut considérer que le flux perpendiculaire à l’axe des a pour expression la quantité qui, pendant l’instant s’écoule à travers une particule de l’axe, est donc