Page:Fourier - Théorie analytique de la chaleur, 1822.djvu/170

Cette page a été validée par deux contributeurs.
138
THÉORIE DE LA CHALEUR.

faut supposer que le solide, dont l’état initial est donné, a toutes ses dimensions infinies ; alors aucune condition spéciale ne trouble la diffusion de la chaleur, et la loi à laquelle ce principe est soumis, devient plus manifeste : elle est exprimée par l’équation générale


à laquelle il faut joindre celle qui se rapporte à l’état initial et arbitraire du solide.

Supposons que la température initiale d’une molécule, dont les coordonnées sont soit une fonction connue et désignons la valeur inconnue par on aura l’équation déterminée ainsi la question est réduite à intégrer l’équation générale (A) ensorte qu’elle convienne, lorsque le temps est nul, avec l’équation qui contient la fonction arbitraire

SECTION VII.

Équation générale relative à la surface.

146.

Si le solide a une forme déterminée, et si la chaleur primitive se dissipe successivement dans l’air atmosphérique entretenu à une température constante, il faut ajouter à l’équation générale (A) et à celle qui représente l’état initial, une troisième condition relative à l’état de la surface. Nous allons examiner dans les articles suivants, la nature de l’équation qui exprime cette dernière condition.