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THÉORIE DE LA CHALEUR.

et par la distance de deux points de division consécutifs ; on aura les équations :


d’où l’on tire la relation suivante On trouverait un résultat semblable pour les trois points dont les températures sont et en général pour trois points consécutifs. Il suit de là que si l’on observait les températures etc., de plusieurs points successifs, tous placés entre les deux mêmes foyers m et n et séparés par un intervalle constant on reconnaîtrait que trois températures consécutives quelconques sont toujours telles que la somme de deux extrêmes, divisée par la moyenne, donne un quotient constant

108.

Si, dans l’espace compris entre deux autres foyers n et p, l’on observait les températures de divers autres points séparés par le même intervalle on trouverait encore que pour trois points consécutifs quelconques, la somme des deux températures extrêmes, divisée par la moyenne, donne le même quotient La valeur de ce quotient ne dépend ni de la position, ni de l’intensité des foyers.

109.

Soit cette valeur constante, on aura l’équation