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THÉORIE DE LA CHALEUR.

pour la troisième : on trouvera, comme précédemment, Ainsi la somme des deux actions de m sur µ et de m sur µ’, est la même dans le solide infini que dans le prisme compris entre six plans rectangulaires.

On trouverait un résultat semblable, si l’on considérait l’action d’un autre point n inférieur au plan H sur deux autres ν et ν’, placées à une même hauteur au-dessus du plan. Donc, la somme de toutes les actions de ce genre, qui s’exercent à travers le plan H, c’est-à-dire, la quantité totale de chaleur qui, pendant l’unité de temps, passe au-dessus de cette surface, en vertu de l’action des molécules extrêmement voisines qu’elle sépare, est toujours la même dans l’un et l’autre solide.

95.

Dans le second de ces corps qui est terminé par deux plans infinis et pour lequel l’équation des températures est nous savons que la quantité de chaleur écoulée pendant l’unité de temps à travers une surface égale à l’unité et prise sur une section horizontale quelconque est étant le coëfficient de et la conducibilité spécifique ; donc, la quantité de chaleur qui, dans le prisme compris entre six plans rectangulaires, traverse pendant l’unité de temps, une surface égale à l’unité et prise sur une section horizontale quelconque, est aussi lorsque l’équation linéaire qui représente les températures du prisme est

On prouve de même que la quantité de chaleur qui, pendant l’unité de temps, s’écoule uniformément à travers une unité de surface prise sur une section quelconque perpendi-