Page:Fourier - Théorie analytique de la chaleur, 1822.djvu/110

Cette page a été validée par deux contributeurs.
78
THÉORIE DE LA CHALEUR.

on trouvera, en les ajoutant,

La quantité de chaleur perdue par le solide était lorsque sa superficie communiquait librement à l’air, elle est maintenant ou qui équivaut à

La première quantité est plus grande que la seconde, dans le rapport de à

Il faut donc, pour entretenir à la température le solide dont la superficie communique immédiatement à l’air, plus de trois fois autant de chaleur qu’il n’en faudrait pour le maintenir à la même température lorsque l’extrême surface n’est pas adhérente, mais distante du solide d’un intervalle quelconque rempli d’air.

Si l’on suppose que l’épaisseur est infiniment petite, le rapport des quantités de chaleur perdues sera ce qui aurait encore lieu si la conducibilité était infiniment grande.

On se rend facilement raison de ce résultat, car la chaleur ne pouvant s’échapper dans l’air extérieur, sans pénétrer plusieurs surfaces, la quantité qui s’en écoule doit être d’autant moindre que le nombre des surfaces interposées est plus grand ; mais on n’aurait pu porter, à cet égard, aucun jugement exact si l’on n’eût point soumis la question au calcul.

90.

On n’a point considéré, dans l’article précédent, l’effet de