toli, dans l’île de Céphalonie, a subi, sur son piédestal, par l’effet des secousses, une rotation d’environ 20°.
Dans le cimetière de Faro, le 29 juin 1873, une pyramide funéraire composée de sept assises de pierre superposées a éprouvé une sorte de mouvement de torsion ; chacune de ses assises ayant tourné sur l’assise inférieure de plusieurs degrés, tandis que l’axe vertical du monument ne se déplaçait parallèlement à lui-même que d’une très petite quantité.
Falb, auquel on doit cette observation, a constaté des faits analogues lors du tremblement de terre d’Agram, le 9 novembre 1880, et à la suite du même séisme ; Toula a rapporté le fait curieux d’une cheminée d’usine, haute de 30 mètres, qui est demeurée debout, mais a subi à sa partie supérieure une véritable torsion.
En 1884, au moment du tremblement de terre d’Andalousie, une pyramide quadrangulaire, élevée sur l’une des places de Malaga, a offert un phénomène analogue. Ce monument, édifié à la mémoire des généraux fusillés pendant la guerre civile de 1821 à 1823, possède une hauteur d’environ 15 mètres. Il se compose de plusieurs assises superposées, dont chacune s’est déplacée par rapport à l’assise inférieure d’environ 5 centimètres, en tournant du sud au nord par l’ouest.
Le tremblement de terre de Tokio, en 1880, a fourni aussi un exemple de ce genre (fig. 16).
Celui d’Ilopango, dans l’Amérique centrale, du mois de décembre 1879, a présenté de remarquables exemples de rotation, qui sont décrits dans les termes sui-