changé de direction. Il prouve que les oscillations se sont faites principalement dans deux directions, l’une est-ouest, l’autre nord-sud. Les grands pendules ont surtout accusé le mouvement est-ouest et les petits le mouvement nord-sud. Le tracé du pendule de 0m,60 porte des indications sensiblement égales des deux mouvements.
À Monza, le séismoscope de M. Cavalleri est composé de dix pendules. Le premier, long de 1m,15 et les neuf autres longs de 0m,22 à 0m,03. Tous ont indiqué un mouvement nord 10° est ; le premier seul a indiqué en plus un léger mouvement est 10° sud. La longueur maxima fournie par ces pendules a été de 2 centimètres.
À Vérone, un séismoscope composé de trois pendules a donné les résultats suivants :
Pendule de | 10m | diamètre | maximum | du tracé | 15mm |
— | 3 | — | — | — | 5 |
— | 1,50 | — | — | — | 3 |
Dans le séismoscope de Vérone comme à Monza, c’est le pendule le plus long qui a donné le tracé le plus étendu, contrairement à ce qui a eu lieu à Moncalieri.
Si l’idée théorique qui a présidé à la construction du séismoscope Cavalleri est juste, il faudrait conclure qu’à Vérone le mouvement séismique ondulatoire a été plus lent qu’à Moncalieri[1].
À Florence, (fig. 14) les instruments du professeur Cecchi ont donné le 25 février 1887 les résultats suivants[2] :
- ↑ Extrait d’une note de M. Offret (Comptes rendus, t. CIV).
- ↑ À plus d’une reprise nous aurons occasion de parler à nouveau des divers appareils employés pour l’étude des mouvements séismiques. Nous traitons plus particulièrement de chacun d’eux à propos des phénomènes spéciaux qu’ils ont pour but de faire connaître.