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constituer une sorte de conque bordée de crêtes élevées.

Les sommets de cette ceinture montagneuse sont hérissés de rochers calcaires d’un blanc bleuâtre, cristallins, d’aspect presque uniforme, et cependant, appartenant à diverses formations géologiques. Les terrains paléozoïques, le trias, le jurassique, peuvent revendiquer quelques parties de ces assises. Les calcaires paléozoïques dominent dans la partie centrale de la chaîne, les dolomies triasiques et les calcaires jurassiques dans la partie occidentale.

C’est seulement de ce côté que l’on y observe des fossiles.

Ces calcaires sont en contact vers le sud avec des schistes cristallins d’aspects divers, dont quelques-uns sont riches en minéraux cristallisés : mica, grenat, andalousite, disthène, staurotide, trémolite, rutile, etc. ; partout le métamorphisme est extrêmement accentué. Les cipolins sont comme les schistes, riches en minéraux divers : trémolite, mica blanc (à deux axes très rapprochés), grenat, disthène, wollastonite, etc. Du côté sud de la chaîne, la pente est très forte et se termine en haut par des escarpements à pic. Les assises du terrain paléozoïque sont redressées, disloquées et portent l’empreinte de violents mouvements mécaniques. C’est seulement en arrivant au bas des pentes que l’on rencontre des lambeaux de schiste triasique, puis quelques débris de calcaire et de grès nummulitique, et enfin, tout à fait au bord de la mer, quelques dépôts pliocènes. Le versant