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Un exemple de ce que peut fournir un de ces phénomènes de médiocre intensité, nous est présenté par le tremblement de terre de Herzogernrath, près d’Aix-la-Chapelle, survenu le 24 juin 1877. Il succédait dans la même localité, après quatre ans d’intervalle, à un autre séisme dont l’épicentre très raccourci avait affecté la forme d’une ellipse allongée du S.E. au N.O. et dont les courbes isoséistes très rapprochées les unes des autres serraient de près celles de l’épicentre sans irrégularité notable. Provenant d’un centre d’ébranlement souterrain établi sur une fracture géologique perpendiculaire à celle qui avait été le siège de la cause du phénomène séismique antérieur, il a produit un épicentre allongé perpendiculairement au premier et se croisant avec lui au point le plus endommagé par les secousses. Mais ce qui le distingue du précédent, c’est que les courbes isoséistes qui l’ont caractérisé ont affecté cette forme de plus en plus progressivement allongée dont nous avons noté la disposition si remarquable. L’épicentre s’est montré placé près de l’une des extrémités du grand axe commun à toutes les courbes isoséistes.

Si la courbe qui limite l’épicentre est généralement plus régulière que les autres lignes isoséistes tracées autour d’elle, cela tient à ce que comprenant une aire plus étroite, elle siège ordinairement sur un terrain de composition plus uniforme.

Lorsque l’épicentre d’un tremblement de terre est compris entre deux accidents géologiques importants, entre deux massifs éruptifs, par exemple, il peut, s’il en