tie, que nous avons trouvée égale à 0,07 de seconde. Cette valeur est notablement plus grande que celle que nous avions trouvée comme minimum au Creuzot et sensiblement égale à celle qui avait été obtenue par Mallet avec un vase à mercure dont la forme et la contenance différaient de celles du vase que nous avons employé.
Récemment, M. Noguès a publié dans les Comptes rendus de l’Académie des sciences (t. CVI, p. 1110) le résumé d’expériences faites sur le même sujet à l’aide d’un dispositif analogue à celui de Mallet et d’Abbot. Il a obtenu les résultats suivants :
1o Dans les trachytes porphyroïdes du cap de Gates (province d’Almeria Espagne) :
Vitesses. | ||
En direction des filons métallifères | 1500m | |
Normalement | 1500 à 1450m |
2o Dans les granites de la sierra de Santa Elena et de Linares (province de Jaen) :
En direction des filons de galène | 1480 à 1500 | |
Normalement | 1400 à 1450 |
3o Dans les calcaires compacts triasiques de la sierra Alhamilla et Gador (province d’Almeria) :
En direction des filons ou parallèlement aux couches. | 1400m | |
Normalement | 1200 |
4o Dans les schistes anciens de la sierra Alhamilla et de Santa Elena :
En direction des filons | 800 | |
Normalement | 750 à 700 |
M. Noguès conclut avec raison que la vitesse de transmission des ébranlements souterrains ne varie pas seulement avec la nature de la roche, mais qu’elle dépend de plusieurs facteurs dont quelques-uns sont fort difficiles à déterminer.