à celle-ci, et à laquelle il donne le nom de composante transversale.
Il résulte de ces expériences : 1o que les trois composantes se propagent avec des vitesses inégales ; 2o que celle qui marche le plus vite est la composante verticale ; vient ensuite la composante normale ; et enfin on constate que le mouvement de la composante transversale est sensiblement le plus lent.
Les expériences de Milne ont été singulièrement favorisées par ce fait qu’il opérait sur un milieu désagrégé dans lequel les mouvements se transmettaient avec une grande lenteur. Mais, d’autre part, il reconnaît lui-même que le défaut de sensibilité de ses appareils enregistreurs et la faiblesse des moyens d’ébranlement dont il disposait ôtaient à ces expériences une partie de leur précision. Le sol sur lequel elles se sont faites se compose d’une couche de sable, de limon et de gravier ayant 25 mètres d’épaisseur et reposant sur des tufs volcaniques.
Dans une première série d’expériences faites en collaboration avec Thomas Gray, l’ébranlement était produit par la chute d’un marteau-mouton pesant 775 kilogrammes, tombant d’une hauteur de 10m,50.
Les expérimentateurs ont trouvé que la vitesse de propagation de la composante verticale était de 192 mètres, celle du mouvement normal de 134 mètres par seconde et celle du mouvement transversal de 109 mètres.
Dans une autre série d’expériences (3e série de Milne),