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au lieu de l’avoir N.E., il eût été tout aussi facile de donner une explication rationnelle de son orientation.

La même région a été le théâtre, le 5 octobre 1877, d’un autre tremblement de terre (séisme de Dippodiswald), qui, sous le rapport de sa distribution, offre encore plus de difficultés pour son interprétation. L’épicentre présente encore à peu près la même disposition, mais il est placé dans l’angle aigu formé par la grande faille de l’Erzgebirge et par celle de la vallée de l’Elbe. Le voisinage de cette dernière, malgré son importance géologique, ne paraît pas avoir sensiblement modifié la direction de son grand axe, exclusivement déterminé par l’orientation de l’Erzgebirge.

Dans les exemples qui viennent d’être cités, on saisissait nettement une direction principale servant à déterminer le grand axe de l’épicentre et en relation avec un accident géologique de grande importance. Les travaux du professeur Höfer sur les tremblements de terre de Carinthie vont nous fournir un exemple de relations beaucoup plus compliquées et plus discutables[1].

Il distingue dans cette contrée trois systèmes de directions principales représentant le sens dans lequel les divers tremblements de terre qui y ont été constatés ont offert l’allongement de leur épicentre. Le premier système est orienté O.N.O. ; il comprend les lignes suivantes :

1o La ligne de la Mur qui continue celle de la Mürz. Son prolongement à l’est passe par Presbourg au nord des collines de la Leitha et au sud des petites Karpathes.

  1. Comptes rendus de l’Académie des sciences de Vienne, 1880.