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tions terrestres. Par conséquent un grand nombre de tremblements de terre diurnes doivent échapper à l’observation, et les statistiques appliquées à la question manquent dès lors d’une base certaine.

Cette opinion est, du reste, celle des savants suisses qui ont le plus contribué à établir la loi en question.

M. Forster, par exemple, rattache cette différence à l’état d’activité des observateurs ; il estime qu’un homme au repos ou couché est dans de meilleures conditions d’observation qu’un homme en activité. Il divise la journée en deux périodes, l’une d’activité, l’autre de repos ; ces périodes sont variables suivant la saison.

Dans les mois d’hiver, d’octobre à mars, les heures de repos sont de 7 heures du soir à 7 heures du matin et dans les mois d’avril à septembre de 6 heures du matin à 7 heures du soir ; il compte encore, comme période de repos, étant donné les mœurs suisses, l’heure du repas de midi à 2 heures.

Il répartit ainsi les secousses observées :

1882 1883
Heures d’activité .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  9 6
Heures de repos .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  33 12

et trouve pour la distribution des secousses :

1882 1883
De 9 heures du soir à 9 heures du matin .  .  .  34 14
De 9 heures du matin à 9 heures du soir .  .  .  8 4

Il conclut dans les termes suivants :

« Comme il n’y a aucune raison pour que le nombre