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automne, 1319 en été, 1190 au printemps, et 1239 en hiver. Les différences qui existent entre ces nombres sont véritablement bien peu considérables. Aussi admettrons-nous volontiers la conclusion formulée dans les termes suivants par M. de Montessus : « Il est difficile d’admettre que la loi du maximum hivernal soit une de celles qui s’imposent à la conviction. Dès qu’on opère sur de grandes séries, on voit les nombres relatifs aux différents mois de l’année tendre sinon à l’égalité à mesure qu’augmente le nombre des phénomènes observés et enregistrés, du moins leur différence diminuer et cela aussi bien pour le monde entier que pour une région isolée. »

La courbe mensuelle générale montre un maximum en mars entre deux minima en février et avril, ce qui rend bien difficile l’interprétation de cette partie de la courbe. Il existe aussi un maximum plus régulier en juillet, mais il nous semble avoir peu d’importance, bien qu’à la rigueur on puisse l’identifier à celui que Kluge considère comme l’expression de la fréquence plus grande des phénomènes éruptifs dans cette portion de l’année pour l’univers entier (particulièrement en août).

Les savants qui n’admettent pas la loi de Mérian dans toute sa généralité, mais qui la considèrent cependant comme vérifiée par l’observation dans certains pays tels que la Suisse, ont cru pouvoir expliquer le fait d’après la diversité des causes qui engendrent les tremblements de terre. D’après eux, les séismes qui se manifestent loin des volcans seraient dus à des effondrements, à des glissements souterrains ou à des dislocations d’autre