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décembre. Ainsi, d’après cela, les séismes seraient plus fréquents aux Antilles dans la saison sèche que dans la saison des pluies, contrairement à la loi généralement admise.

Au Pérou on trouve un maximum en été, mais là, l’été correspondant à notre hiver, la loi de Mérian est réalisée. Sur la courbe mensuelle, le maximum principal a lieu en mai et un minimum très marqué se montre en novembre, ce qui montre bien que le maximum mensuel ne correspond pas toujours au maximum saisonal. En réalité on voit que le maximum de l’été est peu important et que la discussion sur ce point manque véritablement de base sérieuse.

Pour le Japon, M. de Montessus reconnaît lui-même que le nombre de séismes inscrits dans son catalogue ne permet pas de tirer la moindre conclusion du maximum qu’il constate en été.

Pour l’archipel indien, il trouve un maximum en automne, un minimum en hiver. Dans les courbes mensuelles un maximum assez prononcé apparaît en décembre et deux minima se montrent en mars et en mai. La saison des pluies ayant lieu de mai jusqu’en août, la loi de Mérian ne paraît pas justifiée.

Au Centre-Amérique, M. de Montessus trouve un maximum au printemps, égalité entre l’hiver et l’été, minimum en automne. Dans la courbe mensuelle, le maximum principal se montre en juin, des minima très prononcés apparaissent en août et octobre.

Les 429 observations de tremblements de terre suis-