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presque négligeable. En somme, la première loi de Perrey est si mal étayée par l’emploi des statistiques qu’il y a lieu d’en suspecter l’exactitude. Il n’est donc pas permis jusqu’à nouvel ordre d’en tirer aucune conséquence théorique.

Les deux autres lois du même auteur ne sont pas mieux vérifiées par l’observation ; il s’agit toujours, entre les nombres comparés, de différences trop faibles pour qu’on puisse leur attacher une importance quelconque.


Fig. 23 — Deuxième loi de Perrey.

Études de M. de Montessus.

La deuxième loi de Perrey (fig. 23), même en se plaçant au point de vue de l’auteur est celle qui, a priori, offre le moins de prise aux vérifications statistiques, car l’excentricité de l’orbite lunaire est trop petite pour que la plus ou moins grande distance du satellite à la terre exerce une influence sensible sur le nombre des tremblements de terre. Cependant, Perrey ayant trouvé en considérant les 5388 séismes qu’il a notés qu’il s’en présentait un peu plus du côté du périgée, que du côté de l’apogée, en a conclu qu’il y avait là une vérification de sa loi. Un essai du même genre a été