si l’on tient compte des résultats obtenus par d’autres auteurs au moyen de statistiques analogues. En effet, Roth, par exemple, trouve qu’au lieu d’un maximum, les tremblements de terre présentent, au moment de la pleine lune, un minimum de fréquence, lequel, à la vérité, s’étend au dernier quartier. D’après Schmidt, le maximum s’observerait pendant la nouvelle lune et le dernier quartier. Il y a discordance complète entre ces résultats et ceux qui ont été obtenus par Perrey. Le désaccord est moins prononcé avec les chiffres recueillis par M. de Montessus en partant principalement de l’observation des commotions terrestres sur le continent américain. Voyons cependant ce qui résulte de cette étude. Le graphique ci-joint représente les résultats détaillés des recherches statistiques compulsées par l’auteur dans un mémoire couronné en 1883 par l’Académie des sciences. Sur les 4943 tremblements de terre qui y figurent, un millier environ se retrouvent seulement parmi les 5388 utilisés par Perrey, de telle sorte que si l’on réunissait les nombres recueillis par les deux savants on arrive à un total de près de 9000 observations. Les 4943 tremblements de terre du catalogue de M. de Montessus se décomposent comme il suit : 1225 se sont produits pendant la nouvelle lune, 1221 pendant le premier quartier, 1278 pendant la pleine lune, et 1218 pendant le dernier quartier. On voit donc que le maximum de la nouvelle lune est insignifiant et que celui de la pleine lune ne correspond guère à plus de 1 pour 100 du total des observations, ce qui vraiment est
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