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et de et par suite pour arriver à la détermination de , il a utilisé les nombres qu’il avait obtenus pour et pour au moyen de la méthode de Seebach. Il a ainsi calculé en deux localités ébranlées par le tremblement de terre.

Les valeurs de et de qui lui servent de point de départ sont : , par seconde.

Pour calculer la première observation dont il se sert est celle qui a été faite à Rolduc, localité distante de du point épicentral E. En ce lieu l’arrivée du bruit a précédé celle de la commotion de 1 seconde, d’où il suit qu’à partir du centre d’ébranlement jusqu’en ce point, a été égal à 493 mètres et .

Si eût été constant, le bruit aurait précédé la secousse de près de 7 secondes à Düsseldorf et d’un peu plus de 9 secondes à Bonn, eu égard à la distance de ces deux villes du point épicentral. Il n’en a rien été. À Düsseldorf on avait déjà ressenti deux ou trois oscillations du sol lorsque le bruit a commencé. À Bonn, c’est seulement à la fin de la secousse, deux secondes et demie après son début que le bruit s’est fait entendre.

Il en résulte, par exemple, qu’en prenant pour Bonn les mêmes valeurs de et de que pour Rolduc, on trouve :

la distance de Bonn au point épicentral étant de .

Le rapport va donc en augmentant avec la distance des localités considérées au point épicentral. Les choses