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la distance à laquelle on se trouve d’un nuage orageux lorsqu’on connaît le temps qui s’est écoulé entre l’arrivée de l’éclair et celle du coup de tonnerre correspondant. Il y a cependant une difficulté de plus que dans le cas du phénomène qui nous sert de terme de comparaison, car on connaît la vitesse de transmission de la lumière ainsi que celle du son dans l’air, tandis que généralement on ne connaît ni la vitesse de propagation du mouvement, ni celle du son dans le sol.

Voyons cependant quel parti Falb a su tirer de sa méthode et comment il a su en soumettre les éléments au calcul.

Soit la vitesse du mouvement séismique dans le sol, et la vitesse du bruit correspondant.

Soit le temps écoulé depuis l’origine du mouvement jusqu’à l’arrivée de la secousse en un point E1 de la surface du sol, et le temps écoulé de même jusqu’à l’arrivée du son au même point.

En appelant la distance du point E1 au centre d’ébranlement O, on a :

Appelons la différence , et, comme précédemment, la profondeur du centre d’ébranlement, l’angle d’émersion.

et comme on a il vient :