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rite fût en quelque façon anéanti sous l’humble haillon d’un pauvre Récolet.

J’aurois dû, afin d’éviter le reproche que l’on pourroit me faire, d’écrire sans ordre & de déplacer les choses, laisser arriver le Frapart chez Madame Thomas, avant de m’étendre sur son chapitre. Mais le mal n’est pas si grand ; faisons-le entrer, tandis que la bonne Femme est occupée à trousser l’oie dont elle veut le régaler. On saura donc que je vis un grand coquin des mieux découplés, nerveux, membru, barbu, ayant le teint frais & vermeil, des yeux vifs & perçans, pleins d’un feu, dont les étincelles simpatiques faisoient sentir plus bas que le cœur, des démangeaisons qu’on ne soulage pas avec les ongles.

Madame Thomas le mit d’abord au fait de mon histoire. Il avoit appris, chemin faisant, la triste avanture du Chanoine, & s’en étoit consolé ainsi que nous, comme font les gens raisonnables, d’un malheur auquel il n’y