Page:Fougeret de Monbron - La Capitale des Gaules.djvu/23

Cette page a été validée par deux contributeurs.

question que de donner son bilan, & de se retirer dans quelque lieu de franchise. De-là on capitule avec ses créanciers, au bout de quelques mois on s’accomode à l’amiable, & l’on sort la bourse munie des deux tiers au moins de leur bien. Trois ou quatre retraites pareilles mettent mon coquin en état d’être homme de probité le reste de ses jours, & d’établir honorablement toute sa famille. Voilà ce qui s’appelle avoir de l’esprit. Aussi dit-on communément : c’étoit une