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LES DOCUMENTS NOUVEAUX

ancienne, étant la reproduction remarquablement fidèle d*un archétype dont nous possédons peut-être un feuillet original, à moins que ce ne soit la copie en double de ce feuillet.

Rappelons enfin que le manuscrit est en état de conservation à peu près parfaite, avec ces seules restrictions qu’une inscription est effacée, que le fol. 109 est perdu et que la première feuille a été remplacée.

§ ii. — Le Ms. A. 15, Calcutta,

Notre confiance dans l’authenticité du Ms. Add, KUui de Cambridge peut donc se justifier par des raisons intrinsèques : rcxistence d’un autre manuscrit de la même famille vient encore la confirmer. Le Ms, A, 15 de la Bibliothèque delà Société asiatique du Bengale renferme en effet des miniatures également accompagnées d’inscriptions. Ces deux manuscrits sont, à notre connaissance, les seuls chez qui cette particularité ait été jusqu’ici relevée. Là ne se bornent pas d’ailleurs les ressemblances qu’ils ont entre eux. Il nous suffira, pour éviter toutes redites, de relever en passant ces analogies, sans nous engager à nouveau dans la même discussion approfondie que précédemment.

Comme le manuscrit de Cambridge, celui de Calcutta est une copie, écrite sur feuilles de palmier, de Y As(as(lhasrild-’ PrajMpdramil(î, Il compte i85 feuillets, également à six lignes, mais plus longs d’un ou deux centimètres. Le colophon est à peu près intact. Si on laisse de côté les périphrases poétiques, les subtilités de calendrier et les éloges courtisancsques, il nous fournit les renseignements suivants : le manuscrit fut achevé le jeudi, dixième jour de la quinzaine claire du mois de Phâlguna (février-mars) en l’an 191 écoulé, sous le règne de Çankaradcva, de la dynastie solaire du Népal, par un scribe nommé Riranasimha dans le couvent de