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s’il était touché par l’air.) Combien la fraîcheur de la brise rend ce lieu agréable !

« On peut respirer à l’aise le souffle du vent qui, avec les parfums du lotus, emporte des parcelles des vagues de la Mâlinî, que reçoit mon corps enflammé par l’amour ! »

(Après avoir fait quelques pas en regardant ; ) Elle doit être là, sous ce bosquet de lianes entouré de roseaux. (Regardant à terre.)

« Une trace de pas toute fraîche, élevée en avant, profonde en arrière, à cause de la pesanteur de ses hanches, est visible à l’entrée du bosquet où se trouve un sable jaunâtre. »

Je vais d’abord regarder au travers des branches. (Après avoir regardé, avec joie.) Ah ! mes yeux ont obtenu la félicité suprême ! Voici celle qui m’est le plus chère, couchée sur un banc de pierre recouvert de fleurs. Ses deux amies sont assises auprès d’elle. Bien ! je vais écouter ce qu’elles se disent sans défiance. (Il reste à les regarder.)

(Entre alors Sakountalâ, comme il a été dit, accompagnée de ses deux amies.)

les deux amies, pendant qu’elles sont occupées à l’éventer, avec tendresse. Chère