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la racine de l’herbe oucira, et ces feuilles de lotus avec leurs fibres ? (Comme s il avait reçu une réponse.) Que dis-tu ? Sakountalâ est fortement indisposée par un coup de soleil, et tout cela est pour lui rafraîchir le corps ? Priyamvadâ, qu’on l’entoure des soins les plus empressés, car elle est la joie du vénérable chef de la famille. Moi aussi, à cause de cela, j’irai remettre pour elle entre les mains de Gautamî l’eau du sacrifice qui la calmera.

(Il sort.)


FIN DE L’AVANT-SCÈNE.

(Entre le roi, avec une contenance amoureuse.)


le roi, pensif, après avoir soupiré.

« Je connais la puissance que donnent les austérités ; cette jeune fille est sous la dépendance d’un autre, je le sais ; et cependant mon cœur ne peut s’en détacher, pas plus que l’eau ne s’écoule d’un endroit profond. »

Dieu puissant, dont les armes sont des fleurs, par toi et par le dieu de la lune, auxquels on devrait pouvoir se fier, la foule des amoureux est complètement abusée !