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le roi. En vérité, je suis bien embarrassé.

« À cause de l’éloignement des lieux où ces deux devoirs doivent s’accomplir, mon esprit est partagé en deux comme une rivière dont le cours est arrêté par des rochers qui sont devant elle. »

(Après avoir réfléchi.) Ami, tu es reçu comme un fils par la reine-mère ; retourne donc vers elle, et après lui avoir fait connaître combien je suis occupé de l’affaire des ermites, aie l’obligeance de remplir pour moi le devoir d’un fils.

mâdhavya. Vous croyez sans doute que j’ai peur des Rakchas ?

le roi, souriant. Oh ! grand Brahmane, comment cela se pourrait-il chez un homme comme toi ?

    moyen, monter au ciel avec son corps mortel. Il s’adressa d’abord au sage Vasichtha, qui refusa d’officier pour lui. Il alla ensuite solliciter les cent fils de Vasichtha, qui le maudirent et le réduisirent à la condition d’un paria. Dans son malheur, il eut recours à Viswamitra, qui entreprit de conduire le sacrifice et invita les dieux à s’y rendre. Ceux-ci ayant refusé, Viswamitra, furieux, transporta par son propre pouvoir Trisankou dans les cieux. Il y était à peine arrivé qu’il fut précipité en bas la tête la première par Indra et les dieux. Mais Viswamitra l’arrêta au milieu de sa chute, et il resta suspendu entre le ciel et la terre, sous la forme d’une constellation de l’hémisphère du sud.