Page:Foucaux - La Reconnaissance de Sakountala.djvu/60

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

toutes troublées par cet accident qui arrive à l’ermitage ; permettez-nous de retourner à la chaumière.

le roi, troublé. Allez, saintes filles. Et nous, pour qu’il n’y ait plus de trouble dans l’ermitage, nous ferons tous nos efforts.

(Tous se lèvent.)

les deux amies. Nous sommes honteuses de faire remarquer à Votre Seigneurie qu’une hospitalité indigne de l’hôte qu’on reçoit est une raison pour le revoir.

le roi. Non, non, il n’en est pas ainsi. J’ai été assez honoré par la vue de vos personnes.

sakountalâ. Anasoûyâ, mon pied a été blessé par la pointe de ce brin d’herbe, et mon vêtement d’écorce est accroché à une branche de kouravaka ; venez donc à mon aide pour que je l’en détache.

(En parlant ainsi elle regarde le roi, et, en cherchant un prétexte pour s’attarder, sort avec ses amies.)

le roi. Je n’ai guère envie de retourner à la ville. Je vais donc, après avoir rassemblé ma suite, la faire camper non loin du bois consacré. Je ne puis m’empêcher de penser à Sakountala, car

« Mon corps va en avant, et mon esprit,