Page:Foucaux - La Reconnaissance de Sakountala.djvu/42

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

le roi. La voici retirée.

l’ermite. Cela est digne de ta majesté, lumière de la race de Pourou !

« Cela te convient, à toi qui es né dans la famille de Pourou ! Obtiens un fils doué de qualités pareilles aux tiennes, et qui soit maître de l’univers ! »

les deux autres ermites, levant les bras. Obtiens un fils qui commande à l’univers tout entier !

le roi, s’inclinant avec respect. J’accepte l’augure.

l’ermite. Sire, nous étions sortis pour ramasser du bois. Cet ermitage que l’on voit près des bords de la Mâlinî est celui du grand sage Kanva. Si cela ne vous fait pas négliger un devoir, entrez-y pour y recevoir les soins de l’hospitalité ; puis,

« Après avoir contemplé les belles actions paisiblement accomplies des ascètes riches en austérités, vous vous direz : Il les protège efficacement, mon bras qui porte les marques de la corde de l’arc ! »

le roi. Le chef de la famille est-il là ?

l’ermite. Aujourd’hui, après avoir confié à sa fille Sakountalâ le soin de donner l’hospitalité, il est allé à l’étang consacré de Sôma, pour apaiser le destin qui se montre contraire à cette jeune fille.

le roi. Eh bien ! je la verrai. Elle me