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ce volume a été faite sur la dernière récension, qui diffère assez de l’autre pour mériter d’être traduite à part.

Adoptée une première fois par M. O. Boehtlingk, dans l’excellente édition qu’il a donnée du texte sanskrit, accompagné d’une traduction allemande, la récension Dêvanâgarî a été, en second lieu, suivie par M. Monier Williams. On doit à ce savant professeur l’édition la plus belle et la plus complète du texte sanskrit de Sakountalâ[1]. On lui doit aussi une traduction anglaise du chef-d’œuvre de Kâlidâsa, imprimée avec tous les raffinements de l’art moderne ; le volume qu’elle remplit est, sans contredit, l’un des plus beaux livres qu’ait produits la typographie anglaise[2].

Nous avons suivi le texte sanskrit de

  1. Sakuntalâ recognized by the ring, a sanskrit drama in seven acts, by Kâlidâsa, the Dêvanâgarî recension of the text, etc. Hertford, 1853, in-8o.
  2. Sakoontala or the lost ring, an indian Drama translated into english prose and verse from the sanskrit of Kâlidâsa by Monier Williams, etc., Hertford, printed and published by Stephen Austin (foolscap 4°) 1855. — (Printed in the highest style of art, illustrated by original designs on wood, and enriched with ornamented head and tail pieces, and borders in gold and colours.)