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fils. Les personnes de toutes les conditions s’amusent, pendant la durée de cette fête, à jeter de la poudre rouge ou de l’eau colorée sur les habits des passants. Les fleurs, et principalement celle du manguier, étaient employées pour embellir la fête ou pour en faire des offrandes à l’Amour. On la célèbre maintenant au commencement de mars, mais elle est devenue grossière, et les gens distingués évitent de s’y mêler.

Rakchas, espèce de vampires qui cherchaient par tous les moyens à nuire aux manifestations de la piété et de la dévotion, en troublant les sacrifices et les cérémonies religieuses (p. 67). Les plus grands saints étaient alors obligés d’avoir recours aux guerriers pour chasser ces visiteurs incommodes. Les dieux eux-mêmes s’adressaient aux héros en certaines occasions, comme on l’a vu, p. 142-143.

Rôhinî (la nymphe). V. p. 161, note.

Rôhita, espèce de poisson (cyprinus rohit), qui parvient quelquefois à la longueur de trois pieds. Son dos est verdâtre, son ventre jaune d’or ; ses nageoires et ses yeux sont rouges, d’où son nom de « rouge » (rôhita). Il est très-vorace, et l’on en a pris dans les lacs du Bengale inférieur qui pesaient jusqu’à vingt-cinq livres.

Roi, en sanskrit Râdja.

Voici, d’après une autorité indienne, le Daça-Koumâra, comment le roi devait employer son temps. Il paraît que le jour et la nuit étaient divisés l’un et l’autre en huit parties correspondant à peu près à une heure et demie chacune, et voici comment elles étaient réglées pour le roi.

Jour. — 1re partie. Le roi, étant habillé, examine ses comptes.