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un militaire. C’est pour cela que Douchmanta, qui ne connaît pas la famille de Sakountalâ, ne sait s’il peut prétendre à l’épouser. (V. p. 17.)

Le mariage des Gandharvas est toléré et admis comme légal par les législateurs indiens, quoiqu’il soit regardé comme moins honorable que ceux qui ont été célébrés avec les cérémonies voulues. Le consentement mutuel des deux époux suffit en effet pour ce mariage, qui peut ainsi avoir lieu en secret.

Maritchi. V. Kâcyapa.

Mâtali, cocher du dieu Indra. Dans les peintures qui représentent ce dieu, monté sur l’éléphant Airâvata, on voit Mâtali assis sur le cou de l’animal qu’il dirige. Mais dans les drames, Indra est représenté dans un chariot traîné par deux chevaux conduits par Mâtali. V. Cocher.

Mênaka, nymphe du ciel d’Indra et mère de Sakountalâ. V. Kâucika.

Mousta, espèce d’herbe (cyperus rotunda).

Narada, fils de Brahma, l’un des neuf solitaires divins, et ami de Krichna. Il passe pour l’inventeur du luth indien.

Oucîra, sorte de gazon odorant (andropogon muricatum), avec la racine duquel on fait un onguent rafraîchissant.

Pâdala (bignonia suaveolens). Fleur d’un rouge pâle d’une odeur agréable.

Parivâha. Les Hindous divisent les cieux en sept voies ou régions, dans chacune desquelles souffle un vent particulier. La sixième de ces régions est celle de la Grande Ourse, où souffle le vent Parivaha, qui supporte les sept étoiles de la Grande Ourse et pousse devant lui les flots de la rivière du Gange céleste.